#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #12



Le #JeudiAutoEdition est un rendez-
vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur auto-éditée, ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ... 




Cette semaine, c'est au tour de Marie-Béatrice Ledent


Pour commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où vous venez, les études faites, etc.)

Secrétaire de formation, je suis belge et je réside en Belgique.




Quel est votre univers livresque ?

J’aime un peu de tout, notamment les polars, thrillers et fantasy mais je suis moins fan de la New Romance et encore moins de la science-fiction.





Qui vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous évader, faire partager, etc.)

Pour l’école, j’avais dû lire « les dix petits nègres » d’Agatha Christie. J’ai tellement adoré ce livre que c’est ce qui a déclenché l’envie d’écrire. Toujours pour l’école, nous avions dû rédiger un conte de fée. J’ai fait les devoirs de quelques élèves de ma classe (lol). Mon professeur de français avait trouvé mon texte très bon et m’avait laissé un commentaire. Elle doutait que c’était bien moi qui l’avait écrit. J’avais oublié ce détail. Grâce à cette interview, ça vient de me revenir.

Je n’ai pas besoin d’écrire pour m’évader. Mais j’aime l’idée de donner du plaisir et d’apporter quelque chose à la société. Ça me donne un peu l’impression de contribuer à un monde meilleur. C’est très utopiste ; j’en ai conscience. Mais la terre ne s’est-elle pas formée autour d’un grain de poussière ?



Comment s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?

Au départ, j’ai répondu à un concours d’écriture. Mais quand il s’est terminé, je me suis fait un devoir de terminer mon ouvrage. J’avais un message à faire passer… La trame m’est venue très vite, j’ai réalisé un plan que j’ai adapté en fonction des idées et de la cohérence au fur et à mesure de l’écriture.




Vous imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand l'inspiration est là ?

L’inspiration ne vient pas forcément quand j’écris mais elle peut se présenter à tout moment. Pour écrire, je manque souvent de motivation. Non pas que je n’y prenne pas plaisir mais après une journée de travail, l’esprit a aussi besoin de repos.




Pourquoi avoir choisi l'auto-édition ?

Avant tout, je voulais vivre l’expérience de l’édition tout court. Je voulais « dire ce que j’avais à dire », avec l’espoir que cela soit bénéfique pour les lecteurs qui m’auraient lue. L’auto-édition n’est pas mon premier choix. Je crois que c’est un concept encore trop jeune pour qu’il soit porteur. Mais c’est toujours mieux que rien en attendant les réponses des maisons d’édition.



Comment avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le retour des critiques, positives comme négatives.

Pour l’enthousiasme, j’en avais clairement besoin. On doute toujours de son premier texte. Les compliments m’étonnaient et ils m’étonnent encore aujourd’hui, d’ailleurs. Quant aux premières critiques, on les vit mal au début. Et puis, il faut bien mûrir et se dire qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Sinon, on ne fait plus rien…




Comment s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?

Ouh là. J’avais compté sur une aide qui n’est jamais venue. Après quelques jours de patience, j’ai pris les choses en main et je l’ai conçue moi-même. Auparavant, j’avais sollicité quelques devis auprès de graphistes mais j’ai préféré faire l’impasse sur la dépense. Je ne peux pas dire que j’en sois satisfaite mais au moins, elle est explicite. Bien entendu, si je pouvais bénéficier d’une couverture professionnelle, je ne demanderais pas mieux.



Si vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

Si j’écrivais des livres de super héros, la réponse serait facile. Mes personnages ont leurs qualités et leurs défauts. Je ne souhaiterais pas leur donner vie. Ils sont fictifs ; mieux vaut privilégier l’humain.



Sur quel projet êtes-vous en ce moment ?

Je suis en phase de réécriture d’un thriller psychologique qui s’intitule « Inhumanitas ». J’espère le publier dans le courant du premier trimestre 2017.



Auriez-vous des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?

Ecrire, c’est ressentir. Peu importe le style et l’orthographe, ça se travaille. Ce qui compte, c’est y mettre de soi. Quand on écrit, il ne faut jamais perdre de vue l’émotion recherchée. Pour y arriver, il suffit de se projeter dans l’histoire. J’aime comparer l’exercice avec l’auto-hypnose. Finalement, être auteur, c’est avoir le pouvoir de créer des mondes parallèles. L’imagination ne connaît aucune limite.



Un petit mot pour la fin ?

« L’essentiel est invisible pour les yeux ; on ne voit bien qu’avec le cœur » (Citation du Petit Prince de Antoine Saint Exupéry). L’émotion est le seul vrai langage universel. Les mots, les notes de musiques, les couleurs, ne sont là que pour la concrétiser. Alors, je remercie tous mes lecteurs et futurs lecteurs de partager les miennes.





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